الأربعاء، 18 يوليو 2012

Équipe des États-Unis de soccer

Les débuts de l'équipe des États-Unis[modifier]

La Fédération des États-Unis de soccer (United States Soccer Federation) est fondée en 1913. Elle est affiliée à la FIFA depuis 1914. Le premier match officiel des États-Unis se joua le 20 août 1916, contre la Suède, et se solda par une victoire américaine sur le score de 3 buts à 2.

Les Coupes du monde 1930 et 1934[modifier]

En 1930, après avoir battu le Paraguay (3-0, doublé de Bertram Patenaude et but du Paraguayen Aurelio González contre son camp) et la Belgique (3-0, doublé de Bartholomew McGhee et but de Bertram Patenaude), leur demi-finale contre l’Argentine se solda par une défaite 6 buts à 1 (but de Jim Brown). En 1934, les États-Unis sont éliminés lors des huitièmes de finale contre le futur champion, l’Italie, sur le score de 7 buts à 1 (but d'Aldo Donelli).

Le passage à vide des États-Unis[modifier]

Leur plus grand exploit remonte au Mondial 1950 au Brésil lorsqu'ils éliminèrent l'Angleterre grâce à un but de Joe Gaetjens (1-0), ce qui constitue l'une des plus grosses surprises de l'histoire de la Coupe du monde. La Fédération des États-Unis de soccer (United States Soccer Federation) est membre de la CONCACAF depuis 1961. La plus large défaite des États-Unis fut enregistréeen 1948, contre la Norvège, et le match se solda par un score de 11 buts à 0. Il faudra attendre 40 ans avant de revoir les États-Unis en Coupe du Monde.

La Coupe du Monde 1994[modifier]

Pour se préparer à sa Coupe du Monde qu’elle organise, les États-Unis organisent des matchs dont un contre les îles Caïmans, le 14 novembre 1993, qui se solda sur un 8 buts à 1, ce qui constitua à l'époque la plus large victoire des États-Unis. Pour la Coupe du Monde 1994, les États-Unis accueillent pour la première fois l'épreuve et sont donc qualifiés d'office. Dirigés par Bora Milutinović (l'homme aux 5 phases finales avec 5 pays différents), ils franchissent le premier tour (une victoire contre la Colombie (2-1, buts d'Earnie Stewart et d'Andrés Escobar (csc)), un match nul 1-1 contre la Suisse (but d'Eric Wynalda) et une défaite contre la Roumanie (0-1)) et ne s'inclinent que 1-0 face au Brésil.

Les États-Unis, grande puissance de soccer en Amérique[modifier]

En 1998, les États-Unis terminaient derniers du groupe, avec 3 défaites contre l’Allemagne (0-2), contre l’Iran (1-2, but de Brian McBride) et la Yougoslavie (0-1). Ils progressent en 2002, en atteignant les quarts de finale, après deux victoires américaines marquantes contre le Portugal (3-2) au premier tour et contre leur grand rival mexicain (2-0) en huitièmes de finale. En quarts, ils tombent de justesse face à l'Allemagne après avoir dominé une bonne partie de la rencontre. Leur toute dernière participation, en 2006, fut moins remarquée même s'ils firent match nul avec le futur vainqueur, l'Italie (voir Équipe des États-Unis de soccer à la coupe du monde 2006). Les États-Unis ont disputé 9 phases finales de coupe du monde. Par ailleurs, les États-Unis ont été invités à 3 reprises à disputer la Copa América. Ils s'y sont distingués en 1995 en terminant 4e de la compétition, après une belle victoire contre l'Argentine (3-0) en match de poule. Au sein de la zone CONCACAF, les États-Unis disputent le titre de meilleure équipe avec le Mexique, du fait de leurs nombreuses participations dans le dernier carré de la Gold Cup (4 titres en 1991, 2002, 2005, 2007).
Ensuite, viens la coupe des confédérations en 2009, où les États-Unis sont dans le groupe B contenant le Brésil (vainqueur de la Copa América 2007), l'Italie (champion du monde 2006) et l'Égypte (championne d'Afrique des nations 2008). Les Américains perdent le premier match contre la Squadra Azzurra (3 - 1 but de Donovan sur penalty) en menant 1 - 0 pendant 30 minutes à 10 contre 11. Ils perdent face à la seleçao (3 - 0) et réalisent l'exploit de battre l'Égypte 3 - 0, avec 3 points, -2 de différence et 4 buts marqués, les États-Unis profitent de la seconde défaite de l'Italie pour passer en 2e position du groupe derrière le Brésil et passe en demi-finale.
Demi-finale durant laquelle ils réaliseront l'exploit d'éliminer l'Espagne, qui restait sur 35 matchs sans défaite au moment d'aborder ce match. Une victoire 2-0 qui propulse les États-Unis en finale de la compétition ou ils rencontrent le Brésil, une première pour eux. Malheureusement lors de cette finale et deuxième match de cette Coupe des Confédérations face au Brésil (1er match victoire du Brésil 3-0), les Américains s'inclinent une nouvelle fois face à la seleçao 2-3 (buts de Landon Donovan et Clint Dempsey).

Une Gold Cup inquiétante et une qualification au Mondial 2010 rassurante[modifier]

Après une magnifique prestation en coupe des confédérations, les américains doivent disputer la Gold Cup 2009 chez eux. Devant faire avec une équipe très affaiblie et amputée des trois quarts des héros de la Coupe des Confédérations, partis en vacances ou retournés en Europe, ils sortent premiers des phases de poules en gagnant deux matches contre la Grenade (4-0) et le Honduras (2-0) et en concédant le nul contre Haïti (2-2). Ils éliminent le Panama en quart de finale (2-1) et le Honduras en demi-finale mais se font humilier par les Mexicains (0-5). Cette défaite provoque l'inquiétude de certains supporters mais celle-ci sera vite dissipée avec le retour des titulaires pour la campagne de qualification pour la Coupe du Monde 2010 en Afrique du Sud en se qualifiant facilement pour le mondial en terminant à la première place de leur groupe.

La Coupe du Monde 2010[modifier]

Lors de la phase de poule du mondial 2010, les États-Unis se retrouvent dans le groupe C avec l'Angleterre, l'Algérie, et la Slovénie. Le grand choc de ce groupe C sera le derby anglophone Angleterre/États-Unis. Les États-Unis s'en sortent avec un tirage plutôt clément, leur prestation lors de la coupe des confédérations 2009 leur donnant une place de favoris pour leur match contre la Slovénie et l'Algérie. Lors du match Angleterre/États-Unis, les Américains se font mener d'entrée de jeu a la quatrième minute grâce à un but de Steven Gerrard. Mais ils se ressaisissent et égalisent à la quarantième grâce à la frappe de Clint Dempsey qui trompe le gardien anglais Green qui fait la première bourde du mondial. La seconde mi-temps est très disputée, Tim Howard le gardien américain, élu homme du match après la rencontre multiplie les arrêts décisifs, secondé par un Oguchi Onyewu de gala qui ne retrouvera jamais un tel niveau dans la suite de la compétition. Une dernière occasion franche pour Jozy Altidore qui frappe au but, que Green dévie de justesse sur son poteau. Score final 1-1, un nul encourageant pour les Américains qui ont tenu tête de bien belle manière à l'un des grands favoris pour la victoire finale.
Après un début de match assez décevant contre la Slovénie, les américains sont tendus et prennent deux buts en première mi-temps, à la 13e minute par Birsa sur un tir lointain qui lobe un Howard certes masqué au départ de la frappe mais de toute façon trop avancé et à la 42e minute par Ljubijankic sur une contre-attaque qui laissa Onyewu sur place, ratant son piège du hors jeu. Dès le début de la deuxième période, les américains se réveillent et Donovan marque d'un coup de canon dès la 48e minute dans un angle improbable. Les Américains reprennent "du poil de la bête", mais restent encore sous domination slovène. Dès la 70e minute, on retrouve une domination américaine, avec un magnifique coup-franc de Donovan, arrêté par le portier slovène. Plus que dix minutes à jouer, et l'égalisation arrive enfin: entré en cours de jeu, Herculez Gomez leurre la défense Slovène avec un faux appel, permettant à Jozy Altidore de remiser de la tête pour Michael Bradley arrivant comme une fusée pour propulser du bout du pied la balle au-dessus du gardien Slovène. Le score final est de 2-2, pourtant, les États-Unis auraient du l'emporter 3-2 étant donné que l'arbitre Malien de la rencontre, Koman Coulibaly, refusa un but Américain marqué par Maurice Edu sur coup franc de Landon Donovan à la 87e minute pour des raisons qui demeurent encore aujourd'hui inexpliquée. Cette décision vaudra par ailleurs à l'arbitre Malien de ne pas être retenu par la FIFA pour officier au tour suivant.
Ainsi, pour espérer se qualifier en 8e de finale, pour les États-Unis la situation est simple: il faut gagner en cas de victoire Anglaise dans l'autre rencontre du groupe entre l'Angleterre et la Slovénie, ou se contenter d'un nul si l'Angleterre trébuche ou fait du surplace. Le match sera purement épique. Dés l'entame de match, la défense US retombe dans ses travers et est sur le point d'encaisser un but, mais la barre transversale vient suppléer Tim Howard. Ensuite, les Américains vont petit à petit assoir leur domination sur le match. Domination stérile, jusque la 20e minute, où Herculez Gomez frappe sur Raïs M'Bolhi le portier Algérien, la balle retombe dans les pieds de l'attaquant américain qui fait une passe à Clint Dempsey qui n'a plus qu'a pousser le ballon dans les filets. Cependant le but est refusé pour un prétendu hors-jeu qui n'apparait pas sur les ralentis, laissant une fois de plus le banc US furieux. Le temps passe, Clint Dempsey frappe sur le poteau et rate l'immanquable, le gardien Algérien continue de multiplier les arrêts réflexes quand la lumière vient enfin à la 91e minute: Tim Howard relance la balle à la main, Landon Donovan mène une contre attaque, passe la balle à Jozy Altidore qui centre à raz de terre pour Dempsey qui tire, la balle heurte une nouvelle fois le gardien Algérien mais retombe au milieu de la surface de réparation devant les buts vides où Landon Donovan s'empresse d'y mettre la balle d'un plat du pied, faisant chavirer toute l’Amérique qui avait suivi ce match en grand nombre et signant là, le but le plus important de l'histoire du soccer aux États-Unis.
Contre toute attente ils sont premiers de leur groupe, devant l'Angleterre. Favoris en 8e de finale, les États-Unis seront pourtant éliminés par le Ghana (2-1) aux prolongations après avoir une nouvelle fois encaissé leurs deux buts en entame de mi-temps (5e minute et 93e minute) tout en étant encore maladroits devant les cages, scellant définitivement leur sort dans la compétition. Toutefois, ils auront réalisé une bonne coupe du monde avec des retournements de situations (dernier match de qualification permettant la qualification du Honduras, premier tour contre la Slovénie et l'Algérie).

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